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Conseils d'animation

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L'utilisation des charges et des produits exceptionnels

La vente de machines entre entreprises

Les licences d'exploitation de brevets d'invention

Les alliances de recherche développement

La fixation d'objectifs individualisés par fonction

La création d'un marché boursier

La création d'un marché boursier

Quelques variantes
Nouveaux scenarii

Les documents à télécharger


 

LES CHARGES ET PRODUITS EXCEPTIONNELS

L'existence de charges et produits exceptionnels, saisis directement par l'animateur, permet au logiciel d'acquérir une grande souplesse, et autorise des aménagements divers. Nous vous présenterons ici quelques propositions qui sont loin d'être exhaustives.


LA VENTE DE MACHINES ENTRE LES ENTREPRISES

WIN-FIRME Pro permet aux entreprises de céder leurs machines d'occasion à un prix proportionnel (la valeur est paramétrable) à la valeur nette comptable. Ce prix est par défaut de 50% de la VNC.
Il arrive que des entreprises, faisant face à des difficultés financières, aient besoin de renouveler leur outil de production. Dans l'incapacité d'obtenir les crédits suffisants, elles obligent l'animateur à prononcer la cessation de leur activité, ou à leur accorder des crédits déraisonnables.
Par ailleurs, d'autres entreprises peuvent vouloir acquérir des machines plus performantes, mais sanctionnées par le faible prix de revente de leurs anciennes machines, renoncent à cet achat.
Dans de telles situations, des accords entre entreprises peuvent intervenir. Pour l'animateur, le traitement de l'opération est parfois un peu complexe.
1. Les entreprises négocient entre elles le prix de cession de la machine. L'accord est officialisé par un contrat écrit et signé de la main des deux P.D.G.
2. L'accord est joint aux feuilles d'ordres. Il est préférable de demander aux deux entreprises de conserver un double du contrat. Il est souhaitable de rappeler l'existence de l'opération sur la feuille d'ordres par une simple phrase.
3. L'animateur saisit tous les ordres sans s'occuper de la vente dans un premier temps. Puis il fait les modifications.
4. En ce qui concerne l'entreprise vendeuse, l'animateur inscrit la vente de la machine dans la case prévue à cet effet. En produit exceptionnel, il saisit le montant égal à la différence entre le prix de cession accordé par le logiciel (par défaut 50% de la VNC) et le prix de vente décidé par les entreprises.
5. En ce qui concerne l'entreprise acheteuse, l'opération est plus complexe dans la mesure où l'âge de la machine va influencer le rendement. Il est impossible de se contenter de saisir l'achat d'une machine, car cela reviendrait à acheter une machine neuve ! Il est donc nécessaire d'enregistrer l'achat de manière rétroactive.
6. L'animateur doit donc remonter dans le temps (bouton " année précédente " du menu principal) jusqu'à l'année à laquelle la machine avait été achetée par l'entreprise vendeuse. Il faut alors saisir l'achat de la machine par l'entreprise acheteuse, et saisir en produit exceptionnel le montant de l'amortissement (de manière à ce que l'opération soit neutre en terme de résultat).
7. Chaque année, il faut annuler par un produit exceptionnel la valeur de l'amortissement de la machine qui n'est pas utilisée.
8. L'année de la transaction, il faut saisir en produit exceptionnel le montant de l'économie réalisée (soit différence entre VNC au 1er janvier et prix d'achat).
9. Il est important de sauvegarder la partie sous un autre nom avant d'effectuer ces opérations, et d'imprimer la synthèse sur chaque année afin de vérifier que l'opération n'entraîne pas de modification du résultat et des classements des entreprises par erreur.
Problèmes :
Cette opération rétro active pose cependant quelques problèmes :
Il se peut que pour l'entreprise acheteuse, l'achat rétro actif de la machine entraîne sur les années antérieures un découvert bancaire, générateur d'intérêts financier qu'il faudrait annuler (en produit exceptionnel)
Il se peut aussi que, si les quantités à produire demandées par l'entreprise acheteuse lors des années précédentes étaient supérieures aux quantités réellement produites, l'acquisition rétroactive de la machine lui permette de fabriquer (rétroactivement) les produits. Cela est grave à plusieurs titres : cela modifie les stocks et donc le résultat, cela peut permettre des ventes en cas notamment de rupture des stocks, et cela peut modifier la note qualité de l'entreprise sur les années antérieures. En conséquence, la répartition des ventes peut être modifiée sur plusieurs années et donc modifier les résultats de toutes les entreprises !
Il est donc nécessaire de vérifier sur les années précédentes chez l'entreprise acheteuse que les quantités demandées chaque années n'étaient pas supérieures aux quantités réellement produites.
Si ce n'est pas le cas, il est possible de déterminer le surplus de stocks réalisé, annuler le coût de stockage par un produit exceptionnel, et réduire la production de l'année en cours du montant du stock. Il est sans doute plus simple d'abandonner l'opération rétroactive (pour l'entreprise acheteuse uniquement), mais de lui proposer à la place une machine neuve assortie d'une prime (sous forme de produit exceptionnel) égale au bénéfice qu'aurait dû permettre la négociation.
Attention : il ne faut jamais modifier rétro activement les quantité demandées par les entreprises, même si ces quantités n'ont pas été réalisées, car cela modifie la note qualité, et donc les ventes, et donc les résultats de toutes les entreprises.


LES LICENCES D'EXPLOITATION SUR LES BREVETS

Les montants consacrés à la recherche pour développer les produits B et C peuvent être, selon les parties, très importants. Certaines entreprises connaissant des difficultés financières doivent abandonner tout espoir de produire un jour le produit C. Selon la durée du jeu, elles peuvent rester dans la course un certain temps, mais n'ont pas d'avenir au-delà de l'année 5 ou 6. C'est une situation souvent frustrante, même si elle permet des discussions intéressantes.
Une solution est d'autoriser la vente de licences de d'exploitation des brevets. Une entreprise ayant développé le produit C autorise une autre entreprise à fabriquer ce produit et à le vendre en échange d'une rémunération.
L'accord doit être négocié entre les entreprises et être rédigé sous la forme d'un contrat écrit. Ce contrat doit prévoir au moins la durée de l'accord, le prix, et les quantités. Il sera signé de la main des deux P.D.G. et remis à l'animateur en même temps que les feuilles d'ordres. Les entreprises conserveront un double.
En ce qui concerne le prix, celui ci peut être variable ou fixe, mais il faut pouvoir le calculer au préalable. Ainsi, on peut envisager un montant fixe permettant de produire une quantité déterminée de produits, ou un montant par unité produite. On exclura les montants faisant référence aux quantités vendues, aux bénéfices, ou aux marges qui ne peuvent être saisis avant de connaître les résultats et nécessitent une opération de saisie rétro active.
D'un point de vue technique, l'animateur inscrit en produit exceptionnel chez l'entreprise détentrice du brevet le montant de l'accord.
En ce qui concerne l'entreprise utilisatrice du brevet, il faut inscrire en charge exceptionnelle le montant versé à l'entreprise détentrice. Mais il faut préalablement inscrire rétro activement (l'année antérieure) dans le budget recherche et développement le montant suffisant permettant de sortir le produit C, compensé par un produit exceptionnel (cette même année antérieure). Le logiciel considérera alors que l'entreprise a effectué la recherche suffisante.
Bien évidemment, si par la suite l'entreprise devait poursuivre la recherche afin de sortir le produit C de manière indépendante, l'animateur devra inscrire en charges exceptionnelles le montant consacré à la R et D jusqu'à ce que le budget cumulé nécessaire soit atteint.
Attention aussi : si une entreprise négociait un tel accord une année, puis ne renouvelait pas l'année suivante, et enfin sortait le produit la troisième année, le logiciel considère que l'abandon d'un marché est définitif. Il faudra alors inscrire un prix de vente (afin de ne pas considérer que l'entreprise abandonne le marché) et annuler les coûts administratifs par un produit exceptionnel.


LES ALLIANCES STRATÉGIQUES EN RECHERCHE DÉVELOPPEMENT

Afin de diminuer le coût de Recherche et Développement, certaines entreprises aimeraient réaliser des alliances afin de partager ces coûts. Le logiciel ne le permet pas, mais l'animateur peut accepter (sous présentation d'un contrat rédigé et signé de la main des deux P.D.G.) de tels accords.
Techniquement, il faut inscrire en recherche le montant consacré par les deux entreprises, mais passer en produit exceptionnel la moitié de ce montant chez les deux entreprises.
Il est préférable de prévoir une pénalité (justifiée par la mise en place de cette structure commune et reflétant les coûts de transaction de l'opération) fixée par exemple à 33% des économies réalisées (que l'on passera en charges exceptionnelles chez les deux entreprises).
Bien entendu, cette opération peut s'accompagner d'accords plus vastes sur les prix de vente ou les quantités à produire par exemple. L'animateur sera juge afin de limiter les clauses léonines, ou limitant abusivement la libre concurrence.
Cette opération peut aussi ne pas être totalement symétrique. Une entreprise peut accepter de financer davantage l'opération, ou supporter tous les coûts de transaction. Le contrat précisera l'étendue de l'accord.

 

DISTINGUER LES FONCTIONS AU SEIN DES ÉQUIPES

L'expérience montre que dans les équipes, les participants adoptent un comportement assez consensuel. Il peut y avoir des oppositions fortes dues au caractère des élèves. Mais en général, l'équipe est assez soudée face aux autres.
Pour renforcer l'intérêt des discussions au sein des équipes, et obliger les participants à aborder les décisions sous leurs différents aspects, on peut évaluer différemment les dirigeants selon leur fonction.
Ainsi, on eut effectuer plusieurs classements : un classement général valable pour les entreprises et les P.D.G., et un classement par fonction.
Les directeurs des ressources humaines peuvent ainsi être classés selon les critères : climat social, nombre d'employé, valeur ajoutée.
Les directeurs techniques selon les critères rendement, nombre d'ouvriers, quantité produites.
Les directeurs financiers selon les critères rentabilité, autonomie financière et résultat
Les directeurs commerciaux selon les critères Chiffre d'affaires global, part de marché en volume sur les différents produits.
Le rôle du P.D.G. est alors de permettre aux différents acteurs de l'entreprise d'aboutir à un consensus. Il est lui-même évalué sur des critères multiples couvrant l'ensemble des fonctions. Cette astuce d'animation permet d'animer les discussions et de mettre en évidence la notion de pilotage d'entreprise.

 


NOM DES PRODUITS

Les participants doivent donner un nom à leur produit (et à leur entreprise). Leur présentation peut donner lieu à la rédaction d'un document écrit, ou à une conférence de presse. Un collège d'animateurs (ou d'enseignants) est réuni pour évaluer les noms (adéquation entre les noms proposés, les cibles définies, qualité des justifications apportées...). Une note est donnée (entre 1 et 5) qui peut évoluer si l'entreprise décide de chager de nom. Cette note permet de moduler les budget communication (par exemple lors des deux tours suivants la présentation) : par exemple, une note de 5 permet de voir le budget communication multiplié par 1,5 (compensé par un produit exceptionnel) ; une note de 3 n'a aucun impact ; une note de 1 entraine une diminution de 50% du budget communication.

 

COTER LES ENTREPRISES EN BOURSES

Les participants reçoivent en début de jeu 10 actions de chacune des entreprises. Les dirigeants d'une entreprise en reçoivent 20. Chaque année, le montant des dividendes versés par les entreprises est partagé entre le nombre d'actions présentes sur le marché. Ainsi une entreprise qui fait des bénéfices importants distribue davantage de dividendes, et ses actionnaires s'enrichissent personnellement.
Un marché boursier peut alors être mis sur place. Les participants rédigent au moins une fois par tour des ordres d'achat et/ou de vente d'action, en indiquant le nombre et le cours limite de leur achat/vente. Les ordres doivent être confrontés par l'animateur, qui peut d'ailleurs déléguer cette tâche à des participants qui joueront le rôle de la SBF.
Cette variante nécessite une bonne organisation de la part de l'animateur, mais permet d'illustrer, non seulement le fonctionnement des marchés boursiers, mais aussi de confronter intérêt personnel et intérêt collectif de chacun des dirigeants. Il se peut qu'un actionnaire, initialement majoritaire dans une entreprise, prenne des participations importantes dans une autre. On peut alors envisager de réunir en assemblée générale l'ensemble des actionnaires de l'entreprise et de proposer une modification de la composition du Conseil d'Administration.

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